Discussions sur la jupe

Bonjour Jean-Michel. Honnêtement, ça te va bien. Tu pourrais juste trouver une paire de sandales un peu sympa, c'est difficile à trouver, mais on y arrive. Bravo pour ta ténacité.

Bonjour Frédéric.
Merci.
Mes pieds ne me permettent pas de porter des sandales à lanières
Une fois je portais cette robe et cette femme a dis "Oh, que t'es beau". Même si c'était pour dire le contraire,
l'essentiel est que je me plaise dedans.
Si tu es curieux, va faire un tour sur mon facebook. 

Bonjour,

             Jean-Michel, la 2è robe te va vraiment très bien: la douceur, la délicatesse des couleurs, la forme de la robe, la couleur blanche des tennis (qui embelliraient l'ensemble en étant moins "évasées" et plates cependant) te donnent une paix, accentuée par l'esquisse d'un sourire. Je trouve les couleurs de la 1ère plus "tranchées", violentes, mais cela n'est très certainement qu'une affaire de goût.
              Effectivement, les seuls plaisirs dont l'homme semble avoir le droit relèvent de la projection loin du corps: posséder une voiture, un objet d'art, une arme, une femme, une maison, au service d'une démonstration, sa puissance. Mais ce que notre société matérialiste assimile à des plaisirs, et qui sont considérés malheureusement comme tels par beaucoup d'hommes, n'en sont pas pour nous qui sommes soucieux non pas d'artifices, mais d'expression de l'être dans sa plénitude.
              Un homme devant autant disposer de son corps qu'une femme, l'épilation, le maquillage, les bijoux, les talons, les cheveux longs doivent lui être accessibles, non pas pour ressembler à une femme, mais pour cacher des défauts, embellir, adoucir, ou simplement être plus en harmonie avec sa personnalité. Une femme en pantalon, chaussures plates, cheveux courts étant tout à fait acceptée en Occident, la réciprocité doit exister, mais évidemment ne pas être systématiquement généralisée. Il s'agit simplement d'accepter la diversité masculine au même titre que la diversité féminine. C'est également avec des expériences que l'on améliore son ou ses styles. Encore doivent-elles être autorisées.
               Je n'avais pas une conception du masculin aussi libertaire il y a 10 ans, mais le contexte évolue avec l'affirmation légitime de la notion de genre au détriment de celle du sexe et l'audace d'hommes tels que Mark Brian, l'ensemble nous faisant modifier nos représentations mentales.     
                En bon quinquagénaire que je suis: "mens just want to have fun!", pour reprendre partiellement le titre de la chanson de Cindy Lauper, et "Adam lève-toi et dans avec la vie!", pour reprendre également, toujours avec retouches, des paroles de Julie Piétri. La culture de masse doit pétrir les esprits dans toutes les directions.            

A bien regarder, je ne suis pas sûr que les tennis soient si discordantes. J'apprécie vraiment beaucoup cette photographie (la 2è), que je comparerais à une "Joconde (au masculin bien sûr) des temps modernes", sans aucune ironie, par le regard assuré interpellant l'observateur et au message implicite mais intense, par l'esquisse de sourire confortant cette sérénité, la douceur  et la paix d'ensemble, déjà donnée par le vêtement doux (non strictement fonctionnel et aux couleurs "pastels"). Un photographe professionnel militant pour casser les codes sexuels (vestimentaires) ou pour les "séniors" apprécierait beaucoup cette photo, qui laisse transparaître une plénitude de l'être et de l'âge, en toute sincérité.

Bonjour tous, bonjour Mino.
Merci Mino.
Pour la première robe, je trouve les couleurs plutôt fades, pas assez contrastées avec le fond noir.
Ne voulais-tu pas écrire "codes vestimentaires"

Bonjour,

             J'avais bien voulu écrire "codes sexuels", mais "codes vestimentaires" est tout aussi approprié. Je reprécise ici le nom d'une émission et sa localisation en rapport avec cette discussion, qui porte implicitement sur ce qui est accepté ou rejeté par la société en terme de critère esthétique, selon notre conditionnement social: radiofrance.fr, France culture, programme du vendredi 27 mai 2022, à 10 heures, dans l'émission Les chemins de la philosophie, sur le crocs (le moche). La "programmation" de l'individu, que nous percevons bien dans notre condition d'hommes en jupe, est édifiante.