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Echange entre une participante au repas des ainé-e-s
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il y a 10 mois 3 semaines - il y a 10 mois 1 semaine #50863 par JMichelSud
Echange entre une participante au repas des ainé-e-s a été créé par JMichelSud
Bonjour tous
Voici la recopie d'un échange sur Facebook avec une participante "Lamie Zanthrope" au repas des ainées samedi 7 janvier 2023 à Arpajon-sur-Cère
Moi :
Bonsoir.
Pour m'habiller, je ne me prive pas de cette liberté, j'en profite.
Le déclic m'est venu à l'esprit début 2018. Il aurait du venir plus tôt.
Tous les hommes étant habillés en pantalon, je restais en pantalon pensant que c'était une obligation et que seules les femmes avaient le droit de s'habiller comme elles voulaient.
---
Lamie Zanthrope :
Bonsoir, il est certain que vous êtes libre de vos actions, mais c'est un peu provocateur, enfin, c'est mon humble avis. Après, c'est votre choix. Dans un village comme Arpajon(-sur-Cère), vous prenez quand même des risques, il y a beaucoup d'etroiresse d'esprit. J'imagine que vous vous en moquez. Ne m'en veuillez pas pour ma franchise.
Moi :
Ce n'est pas plus provocateur qu'une femme en mini-jupe.
La provocation est dans la tête des gens.
La provocation c'est, pour une femme, un pantalon hyper serré dont la couture du pantalon entre dans la fente et épouse la forme de son organe.
Idem pour un homme mettant bien en valeur son service trois pièces.
Lamie Zanthrope :
C'est votre façon de voir les choses. Je n'ai rien de plus à ajouter.
Elle m'a bloqué
Samedi 8, ce sont les vœux de la mairesse, je provoquerais un peu plus avec une robe à fleurs et à volants et un collant noir.
Voici la recopie d'un échange sur Facebook avec une participante "Lamie Zanthrope" au repas des ainées samedi 7 janvier 2023 à Arpajon-sur-Cère
Moi :
Bonsoir.
Pour m'habiller, je ne me prive pas de cette liberté, j'en profite.
Le déclic m'est venu à l'esprit début 2018. Il aurait du venir plus tôt.
Tous les hommes étant habillés en pantalon, je restais en pantalon pensant que c'était une obligation et que seules les femmes avaient le droit de s'habiller comme elles voulaient.
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Lamie Zanthrope :
Bonsoir, il est certain que vous êtes libre de vos actions, mais c'est un peu provocateur, enfin, c'est mon humble avis. Après, c'est votre choix. Dans un village comme Arpajon(-sur-Cère), vous prenez quand même des risques, il y a beaucoup d'etroiresse d'esprit. J'imagine que vous vous en moquez. Ne m'en veuillez pas pour ma franchise.
Moi :
Ce n'est pas plus provocateur qu'une femme en mini-jupe.
La provocation est dans la tête des gens.
La provocation c'est, pour une femme, un pantalon hyper serré dont la couture du pantalon entre dans la fente et épouse la forme de son organe.
Idem pour un homme mettant bien en valeur son service trois pièces.
Lamie Zanthrope :
C'est votre façon de voir les choses. Je n'ai rien de plus à ajouter.
Elle m'a bloqué
Samedi 8, ce sont les vœux de la mairesse, je provoquerais un peu plus avec une robe à fleurs et à volants et un collant noir.
Dernière édition: il y a 10 mois 1 semaine par JMichelSud.
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- Mino
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il y a 10 mois 1 semaine #50868 par Mino
Réponse de Mino sur le sujet Echange entre une participante au repas des ainé-e-s
Bonjour,
Le fait que cette dame "bloque" la conversation (si je comprends bien le sens du terme tel qu'utilisé) est très révélateur de son état d'esprit: si elle était ouverte à la différence, elle ne considèrerait pas un homme en jupe comme un provocateur. Et puis c'est l'hôpital qui se moque de la charité: les pionnières du pantalon ont été considérées comme des provocatrices, mais les féministes considéraient qu'il fallait "passer par le scandale" pour changer les mentalités.
Sa conception étriquée du vestiaire masculin va de pair avec celle qu'elle a de la masculinité: un homme en jupe est au mieux "provocateur" selon elle, un "trav" ou trans pour beaucoup (même si les mentalités progressent quelque peu), mais un homme en pantalon est un prédateur potentiel pour beaucoup. Donc, dans les deux cas, l'image du pervers colle au masculin.
Pourtant, la suppression des contraintes du patriarcat pesant sur les femmes ne peut que passer par une nouvelle conception du masculin qui libère l'homme. L'homme ne peut être un simple "animâle" de compagnie bien sage au service de sa maîtresse: un homme plus sensible, délicat, doux doit l'être à part entière, notamment pour lui-même, pas seulement pour les autres. C'est le prix de la paix intérieure et extérieure.
Le fait que cette dame "bloque" la conversation (si je comprends bien le sens du terme tel qu'utilisé) est très révélateur de son état d'esprit: si elle était ouverte à la différence, elle ne considèrerait pas un homme en jupe comme un provocateur. Et puis c'est l'hôpital qui se moque de la charité: les pionnières du pantalon ont été considérées comme des provocatrices, mais les féministes considéraient qu'il fallait "passer par le scandale" pour changer les mentalités.
Sa conception étriquée du vestiaire masculin va de pair avec celle qu'elle a de la masculinité: un homme en jupe est au mieux "provocateur" selon elle, un "trav" ou trans pour beaucoup (même si les mentalités progressent quelque peu), mais un homme en pantalon est un prédateur potentiel pour beaucoup. Donc, dans les deux cas, l'image du pervers colle au masculin.
Pourtant, la suppression des contraintes du patriarcat pesant sur les femmes ne peut que passer par une nouvelle conception du masculin qui libère l'homme. L'homme ne peut être un simple "animâle" de compagnie bien sage au service de sa maîtresse: un homme plus sensible, délicat, doux doit l'être à part entière, notamment pour lui-même, pas seulement pour les autres. C'est le prix de la paix intérieure et extérieure.
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